Le Jour du printemps

Le Jour du printemps, roman, Denoël, Paris, 1999, 319 p.
Posthume
Avec un avertissement de l’éditeur
ISBN 2-207-24895-X

Quatrième de couverture

Le narrateur, un écrivain quadragénaire, se rend en Suisse pour un anniversaire où il fait la connaissance d’Antoine, un adolescent de seize ans que ses parents adoptifs, de grands bourgeois parisiens, ont placé dans un pensionnat des bords du Léman. Une relation trouble va s’établir entre l’homme mûr et son jeune admirateur dont la fougue et les impatiences conduiront à la séparation, puis au drame, dans la recherche effrénée d’une vie qui échappe à la médiocrité.
Publié à titre posthume, ce roman émouvant était attendu depuis longtemps. Il repose en partie sur un événement autobiographique. Mais l’auteur, au soir de sa vie, aimait à citer une phrase de Rivarol qui aurait pu figurer en exergue : « Si je mettais chaque jour un masque, celui qui aurait dessiné tous mes masques n’aurait pas encore fait mon portrait. »

Avertissement de l’éditeur

La publication du roman Le Jour du printemps fut le dernier vœu de Georges Borgeaud avant sa mort, survenue en décembre 1998. Nous proposons ici la version qu’il nous a lui-même transmise, et qui a fait l’objet des corrections d’usage. Il est probable que l’auteur aurait encore apporté certaines modifications sur épreuves. Nous n’avons pas voulu nous substituer à la main absente.