En bref
27 juillet : naissance à Lausanne, de « père inconnu », suivi du baptême protestant à la maternité de l’hôpital cantonal.
Mariage de sa mère. Quitte définitivement la maison maternelle.
Baptême catholique et confirmation.
Entre au collège de l’Abbaye de Saint-Maurice.
Quitte le collège de Saint-Maurice et prend l’habit de moine (oblat) en Belgique.
Quitte l’habit de moine et entreprend divers travaux dans l’enseignement ou le préceptorat.
Rencontre de S. Corinna Bille, premières lignes publiées en revue, début de l’apprentissage du métier de libraire.
Quitte la Suisse comme résidence principale et s’installe à Paris.
Prend l’appartement du 59 de la rue Froidevaux à Paris XIVème, septième étage, face au cimetière Montparnasse. Ses vagabondages auront désormais ce port d’attache jusqu’à sa mort entre ces mêmes murs.
Publication du premier roman, Le Préau, chez Gallimard.
Prix des Critiques.
Prix international du journalisme 1966 (Rome). Prend comme résidence de vacances un pigeonnier à Calvignac (Lot), sis au Grès, que des amis lui prêtent.
Prix Renaudot pour Le Voyage à l’étranger, troisième roman.
Mort de sa mère.
Prix Dumas-Millier de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Prix Médicis de l’essai pour Le Soleil sur Aubiac. suivi du prix Inforum Jacques Chancel, du prix de la Corne d’or et du prix Jacques Chardonne.
Hommage spécial de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques.
Prix de consécration de l’État du Valais.
Thèse de doctorat sur son œuvre (Christine Schnidrig-Arquembourg).
6 décembre : mort au 59 de la rue Froidevaux à Paris XIVème, septième étage.
Activités posthumes en bref
Publication du Jour du printemps.
14 février. Mise en ligne du site www.georgesborgeaud.ch.
Avril. Publication de la correspondance Gustave Roud-Georges Borgeaud.
Septembre. Publication d’une monographie Georges Borgeaud pour les dix ans de sa disparition, comprenant hommages, critiques, inédits, éléments biographiques…, associé au film de Dominique de Rivaz. Dans ce livre, la correspondance Cingria-Borgeaud est présentée et annotée par Stéphanie Cudré-Mauroux.
Mars. Inauguration de la « place Georges Borgeaud » à Aubonne, sur une initiative de Stéphane Rochette.
Janvier. Article de Jean-Michel Desrosiers et Marcel Loyre à propos d’Aubonne et du lien Borgeaud-Ramuz dans le bulletin 30 des Amis de Ramuz.
Publication d’un choix d’inédits dans la revue Hétérographe.
Réédition du Soleil sur Aubiac.
Centenaire de la naissance de Georges Borgeaud.
Publication des lettres à Ida Gavillet, sa mère, à l’occasion du centenaire de la naissance de Borgeaud. Lettres à ma mère reprend les Lettres à ma mère de Paul Léautaud que Borgeaud avait présenté sous ce même titre dans La Gazette de Lausanne.
Réédition du Voyage à l’étranger.
Novembre. Mise en ligne de la nouvelle formule du site georgesborgeaud.ch.
Notice biographique du fonds Borgeaud sur Helveticat, le catalogue de la Bibliothèque nationale suisse en ligne.
Originaire de Collombey-Muraz, Georges Borgeaud est né le 27 juillet 1914 à Lausanne. Il fait ses études à Aubonne (canton de Vaud), à Genève et à Saint-Maurice (canton du Valais). En 1934, il séjourne à l’Ecole claustrale Saint-André, collège de bénédictins en Belgique, qu’il quittera par la suite. C’est pendant les vacances de 1935 qu’il exerce son premier préceptorat à Westende en Belgique. Pendant plusieurs années, il vit de l’enseignement, soit en Suisse (Ecole Beau-Soleil à Villars-sur-Ollon, en 1934-35-36, aux Diablerets ou chez les Olsommer en Valais en 1937), soit en Belgique (chez la Comtesse Liedekerke-Beaufort à Noisy en 1936). Avant guerre, il est engagé par Payot à Bâle et, après la déclaration des hostilités, il travaillera également dans les succursales de Lausanne, Vevey, ou Genève, selon les nécessités de Payot liées aux absences des employés mobilisés. Il fait lui-même plus de deux ans de service militaire. Il habite quelque temps le Château de Glérolles où il côtoie S. Corinna Bille, puis il s’installe à Fribourg dans la même maison que Charles-Albert Cingria. Il travaille alors à la LUF (Librairie de l’Université de Fribourg), puis à la Librairie Française de Zurich. Dès 1946, il habite définitivement Paris qu’il ne quittera plus que pour des voyages et des séjours d’été à Gordes puis dans son pigeonnier du Quercy. En 1952 paraît Le Préau qui remporte le Prix des Critiques. Georges Borgeaud publie encore La Vaisselle des Evêques en 1959, Italiques en 1969 puis reçoit en 1974 le Prix Renaudot pour Le Voyage à l’Etranger. Le Soleil sur Aubiac (1986-87) est lui aussi couronné de plusieurs récompenses : le Prix Médicis de l’essai, le Prix Inforum de Jacques Chancel, le Prix de la Corne d’or à Limoges, le Prix Jacques Chardonne à Cognac. Georges Borgeaud est également l’auteur de nombreux articles et chroniques, recueillis et publiés dans Mille Feuilles. Georges Borgeaud est aussi Chevalier des arts et des lettres et Citoyen d’honneur de Rome.