Mille feuilles

Quatre tomes :

Mille feuilles, tome I, Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1997, 284 p.
Textes réunis par Martine Daulte, préface de Frédéric Wandelère (« Les appeaux de Georges Borgeaud »), dessins de Pierre Boncompain.

Mille feuilles, tome II, Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1997, 232 p.
Textes réunis par Martine Daulte, préface de Alain Lévêque (« Un vagabond de l’impossible »), dessins de Gérard de Palézieux.
Dédié « à la mémoire de Bernard Privat ».

Mille feuilles, tome III, Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1997, 224 p.
Textes réunis par Martine Daulte, préface de Bernard Comment (« Butiner »), dessins de Pierre Alechinski.

Mille feuilles, tome IV, Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1999, 230 p.
Posthume.
Textes réunis par Martine Daulte, préface de Anne Perrier (« Tel qu’en lui-même »), dessins de Steven-Paul Robert.

Extrait du prière d’insérer

Ces textes très variés, que Martine Daulte a entrepris de réunir en quatre volumes dont le premier vient de paraître, constituent, avec les très beaux dessins de Pierre Boncompain, non seulement un recueil des écrits que Borgeaud a publié en un peu moins de vingt ans (N.R.F., Gazette de Lausanne, Nouvelles Littéraires, etc…), mais aussi une sorte de florilège et de chronique nonchalante ponctuée de pointes admirables.
Georges Borgeaud est capable d’élever le genre du libre propos (sur quelque sujet que ce soit : les escargots, les emballages, les anges, la lumière de Vermeer ou la passion des étudiants d’Urbino pour Brigitte Bardot) à un niveau qui nous les conservent aujourd’hui en parfait état de fraîcheur. La culture n’est jamais ici brillance extérieure mais élément d’un tout vivant, sédimentation d’expériences et de sentiments éprouvés, mille-feuille du cœur et de l’âme. On retrouve au fil de ses textes les grands écrivains qu’il a connus tels que Arland, Claudel, Ramuz, ou les peintres comme Chagall, De Staël et Giacometti. […]