
1967
Année des 53 ans, de la remise à Rome du Prix international du journalisme 1966 (“Premio giornalistico internazionale”).
Janvier, février, mars. Est à Paris. Parution à Montréal de la revue Liberté (volume 9, numéro 1 (49), janvier–février 1967), avec un dossier sur Pierre Jean Jouve et un témoignage de Georges Borgeaud (pp. 49-52).
4 avril. Lettre à sa mère de Paris. « Ma chère Maman, / j’ai été très, très touché d’apprendre par toi cette magnifique distinction que me fait la ville de Rome. Je te remercie d’avoir bien voulu briser, ainsi, notre silence qui devait t’être aussi douloureux qu’à moi. […] Je pense partir pour Rome le 19 avril et, au retour, passer par Lausanne où j’aurai beaucoup de plaisir à te revoir. / Cette affaire romaine me donne beaucoup d’obligations. A bientôt d’autres nouvelles. » Il s’agit d’un prix d’un million de lires et d’une médaille d’or “Città di Roma / 1966”. 15 avril. Lettre à Gustave Roud de Paris. Conservé au CRLR. Evoque son passage en Suisse après la remise du prix à Rome. 19 avril. Lettre à Gustave Roud de Paris. Conservée au CRLR. Annonce que Les Nouvelles Littéraires ont passé un communiqué de GB à propos de la fête officielle des 70 ans de Gustave Roud, à laquelle GB ne peut se joindre puisqu’elle a lieu les 20 et 21 avril alors qu’il se trouve à Rome. 20 avril. Arrivée à Rome. 22 avril. Carte postale à Gustave Roud de Rome. Conservée au CRLR. Annonce sa visite au Pape pour « mardi » (25 avril). 23 avril. Carte postale à sa mère de Rome. « Figure-toi qu’il fait froid à Rome et que par malchance, j’ai été renversé par une moto. Ce n’est pas grave, mais je boîte. Demain, quelques journalistes seront reçus en audience par le Pape. J’espère que je ne boîterai plus. » 25 avril. Réception par le Pape. Borgeaud boîte encore et marche avec une canne. Il raconte quelques détails de cet accident le Trastevere et l’entrevue avec le Pape dans les premières minutes du « Plan-fixe » tourné en 1990 par Bertil Galland.
Mai. Photo dans Écriture 11 légendée : « En mai 1967 chez Marcel Arland, à Brinville, avec Jacques Chessex. »
29 juin. Carte postale à Gustave Roud de Sorrento (Italie), de l’hôtel Vittoria. Conservée au CRLR.
8 juillet. Début du premier séjour connu dans le pigeonnier du Grès de Calvignac. S’y trouve avec sa Vespa.
14 août. Carte à sa mère de Calvignac. « Je savais que tu contesterais le fait que je t’ai téléphoné un dimanche, aussi ai-je noté très exactement dans mon carnet la date et l’heure. C’était le dimanche 30 avril à 5 heures de l’après-midi. Tu n’auras qu’a vérifier ce que tu faisais hors de chez toi, ce jour là, et tu verras que je dis la vérité (pourquoi en douter ?). J’ai retéléphoné à 5 ½. Le lendemain, je partais pour Paris. […] Je rentre à Paris seulement autour du 15 septembre. »
22 septembre. Est à Paris.
9 octobre. Mort d’André Maurois. 12 octobre. Obsèques d’André Maurois. 17 octobre. Lettre dactylographiée à Pierre-Olivier Walzer de Paris. « Achète donc le numéro de MATCH consacré, en partie, aux obsèques d’André Maurois. On t’y voit attendri, attentif, bouleversé – et dire qu’une heure après, tu venais te taper la cloche avec nous ! –. […] Je serai en Suisse à partir de ce jeudi 19 oct. pour trois jours, quatre éventuellement, malheureusement loin de Berne, du moins des occasions d’y aller. » 19 octobre. Arrivée en Suisse. 28 octobre. Arrivée en Angleterre.
15 décembre. Lettre à Gustave Roud. Conservée au CRLR. 21 décembre. Lettre à sa mère de Cliouscat (Drôme). « Je suis ici chez mes amis Bernard Privat qui ont une maison aux frontières de la Provence. » Se rend ensuite chez François Nourissier dans le Gard. 26 décembre. Carte postale de sa mère. « Mon cher Georges / Merci pour ta carte et tes bons vœux, Je suis restée chez moi seule, comme d’habitude, ma santé n’est pas mal pour le moment, Je n’aime pas le froid et le froid ne m’aime pas du tout, Bonne fin d’année, Je souhaite que tu travailles beaucoup, / Il faut du courage / bon bec, Maman »