1982

Année des 68 ans.

26 février. Rencontre autour de Pierre Jean Jouve à Paris, à l’Atelier Annick Le Moine. « Le poète sera évoqué par Georges Borgeaud ».

9 mars. Début de la rétrospective Gleiny et présentation de la monographie consacrée à Jacques Gleiny aux Cimaises Ventadour à Paris.

13 avril. Carte postale à Pierre-Olivier Walzer de Calvignac. « Je rentre dans 5 jours à Paris et je repars à la fin du mois pour la Suisse où je vous verrai à Berne. »

26 juin. Lettre à Pierre-Olivier Walzer de Paris. « Pour la Suisse, je n’ai pas l’intention d’y aller ces temps-ci. Je devrais y venir, à Genève surtout, pour participer à une émission avec Chappaz et d’autres sur un curieux livre écrit par Fernand Gay, ancien dominicain, qui a pris le titre bien redondant de Révolution d’Agaune. En fait, il s’agit de ces années étonnantes à St Maurice où nous fûmes quelques uns à être malaxés par la poésie et l’enseignement exceptionnel de chanoines, particulièrement de celui de Viatte – un jurassien – et Saudan. Nous sommes évoqués dans ces pages et même nous les avons engraissées de réflexions presque posthumes. […] J’apprends ce matin que les choses auront lieu ce vendredi 28 juin, sans moi bien entendu. […] Je crois t’avoir dit que je voudrais léguer à Porrentruy (est-ce une bonne idée ?) ma bibliothèque, mes tableaux et ce qui restera de gribouillages et d’intentions littéraires. Le Valais n’est en aucune façon intéressé. Depuis la calotte ou l’étole de Mathieu Schinner, l’Etat valaisan n’a jamais reçu d’héritage. Ce serait une bonne raison d’accepter mes dons mais comme on me l’a dit à Sion, personne ne les consulterait. / Vive l’homo alpinus. Je préfère tout de même Stendhal. »

1er septembre. Lettre à Pierre-Olivier Walzer de Calvignac. « Je suis ici jusqu’au 15 septembre. » 6 septembre. Lettre de Calvignac à Jean et Christiane de Lavallaz. « Mouchette dort sur le bras qui écrit d’où les pattes de mouche. Elle m’a retrouvé comme une amante jalouse. (…) Je rentre dans dix jours, enfin ! »

5 octobre. Lettre à Jean et Christiane de Lavallaz. « L’exposition de Boncompain a lieu le 14 à Lausanne et non le quinze. Vous aurez reçu l’invitation. Je serai dans la capitale vaudoise le 13 au soir. Le patron ou la galerie aura retenu dans un hôtel (à ses frais) une chambre pour Boncompain et moi qui suis le préfacier de l’Exposition. Je voyage d’ailleurs avec mon peintre, en voiture. Il est fort sympathique, jeune et doué. »

Décembre. Réédition en poche suisse du Préau.